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Rubrique HAPPENINGS, page Comptes rendus d'actions

1er concert de soutien aux résistants à Montreuil, le 2 mars dernier

Ce premier concert a rassemblé une cinquantaine de personnes au bar-tabac le Montana à Montreuil ce dimanche. Pour un évènement local conçu en une semaine, c'est bien plus que nous n'en espérions.

L'association des fumeurs montreuillois Les Tiges de 8 (http://tiesde8.com - Mail : td8@tigesde8.com) s'est occupée de la logistique de l'évènement (contact avec les musiciens, affiches et flyers, restauration). Sans eux, ce concert n'aurait pu avoir lieu. Nous les en remercions ici chaleureusement et publiquement.

Le groupe ZAYEN, qui a joué à titre bénévole, a eu un tel succès qu'il a prolongé sa performance bien au delà de ce qui était prévu. Nos applaudissements, nos cris, nos accompagnements vocaux leur ont témoigné notre joie et nos remerciements.

Un espace de discussion aménagé sur la terrasse avait été dévolu aux auteurs, aux tracts, pétition, livres et informations sur les prochaines actions. Des contacts ont été noués, des points de vue échangés et certaines personnes arrivées là par hasard ont été informées du mouvement de résistance au décret anti-tabac. Il est vrai que les media en parlant peu, certains ont été ravis d'apprendre que la résistance s'organisait et de pouvoir donner leur opinion sur la question.

Les auteurs Danielle Charest (Haro sur les fumeurs, jusqu'où ira la prohibition) et Phil Marso (Mister Taff. Nuit gravement à la liberté de choisir !!!) ont pu présenter leurs ouvrages.

Le créateur et les animateurs du site BARFUMEUR (http://forum.barfumeur.com) ont invité l'assistance à se mobiliser à l'occasion du prochain sitting qu'ils organisent à Paris, place Beaubourg, le 30 mars prochain (pour toute information complémentaire, rendez-vous sur ce site).

La tombola enfin a clos de manière joyeuse cette manifestation. Les prix consistaient en :

4° prix :  un lot de polars (le gagnant est un gros lecteur de polars !)
3° prix : deux bouteilles de champagne offertes par SPARTACLOP
2° prix : deux repas offerts par Lyès, patron de LA FOLLE BLANCHE (2 rue du Capitaine Dreyfus à Montreuil)
1° prix : un narguilé offert par le patron du bar à narguilé  Le Jumeyrah (101 rue Saint-Maur Paris 11ème)


Le peu de temps consacré à la communication de ce rassemblement, en même temps que la participation modique (5 euros), n'a malheureusement pas permis de dégager un bénéfice que nous aurions pu destiner à soutenir les bars résistants,comme prévu initialement. Les 200 euros collectés ont tout juste servi à rembourser les frais engagés personnellement par SPARTACLOP (nourriture essentiellement). Il aurait fallu 40 personnes de plus pour pouvoir dégager une somme dont nous aurions pu faire don.

Nous n'en sommes pas moins ravis de l'organisation et de la réception de ce premier concert de soutien. Il nous a permis d'aider le bar-tabac qui nous accueillait (le Montana), de rencontrer des tas de personnes que nous n'aurions jamais rencontrées, de communiquer sur la résistance. Il nous aura permis également, comme 1er galop d'essai, d'envisager des manifestations ultérieures du même type, mais préparées un peu plus tôt, afin de s'assurer une participation plus importante. Par ailleurs, à l'occasion des visites des nombreux bars et cafés de Montreuil dans lesquels nous avons apposé les affiches du concert, plusieurs patrons nous ont témoigné de leurs difficultés et de leur désir de rejoindre le mouvement de protestation. Nous irons donc leur rendre visite la semaine prochaine afin de leur remettre toutes les informations et les contacts à prendre avec les associations résistantes ANCHRE (Association Nationale des Cafés Hôtels Restaurants Engagés - Contact Jacques Martinat : 04 70 06 75 07 ou 06 76 56 80) et LIBERTE DE CHOISIR - Contact Joël Lailler : Tel 02 40 79 63 04).

Ce type d'évènement, à la fois festif, informatif et "politique" est à renouveler. SPARTACLOP invite tous les bars résistants en France à organiser des "concerts de soutien" semblables. La résonance locale est importante, et les bénéfices dégagés par le bar organisateur pourront contribuer à compenser en partie certaines pertes de chiffre d'affaires. Le seul conseil que nous nous permettons de donner à titre personnel à l'issue de ce 1er concert, est de pré-vendre les billets afin de s'assurer une présence minimale et d'augmenter un peu la P.A.F. par rapport à ce que nous avons fait.

Enfin, au-delà des aspects "politiques" ou militants, de tels rassemblements permettent simplement d'illustrer ce qu'est la convivialité, la joie de se retrouver ensemble et de partager un bon moment dans nos chers cafés, fumeurs et non fumeurs réunis. Et en plus, ça fouette le moral !

SPARTACLOP. Mardi 4 mars 2008.

Compte-rendu - La Saint-Valentin des fumeurs et des non-fumeurs à Montreuil le 14 février

Dommage ! On avait oublié nos appareils photos personnels et le photographe est arrivé trop tard. Pas grave. L'essentiel et que des tas de passants se sont arrêtés près du stand que nous avions dressé sur la petite place. Les branches nues du gros arbre près de la fontaine étaient décorées de serpentins et de ballons qui portaient l'inscription "St-Valentin fumeurs non-fumeurs". Un groupe d'irréductibles, certains venus avec leurs enfants, ont osé braver le froid glacial durant plus de 2 heures pour nous accompagner dans un pique-nique hétéroclite improvisé : saucisson, café, taboulé, chips, bonbons... et ils se sont même risqué à un pas de danse sur  "L'amour c'est comme une cigarette", "Dieu est un fumeur de havanes", "Fumeurs Non-fumeurs"...

Plus sérieux, d'autres se sont attardés sur les documents que nous avions placés sur une table : pétition, appel des professeurs Caro et Molimard, livres traitant du sujet, tracts, affiches... De nombreuses personnes ont pris la pétition afin de la diffuser autour d'eux. La réaction unanime des passants peut se résumer en un seul mot "Assez !". Le sentiment général, même chez les non-fumeurs, est que l'Etat est allé trop loin. Certains sont véritablement choqués par cette interdiction. Le leitmotiv de ces échanges a été qu'il faut laisser les gens décider de ce qu'ils veulent faire de leur vie. Par rapport aux prescriptions sanitaires et à l'hygiénisme, les gens redoutent des ingérences dans leurs pratiques et leurs comportements.

Les Montreuillois qui sont venus nous voir étaient très divers : une femme musulmane portant foulard, qui ne fume pas et ne boit pas, est venue signer la pétition. C'est l'atteinte aux libertés qui la choque : "qu'on laisse les gens faire comme ils veulent". Une mère de famille et sa mère, toutes deux non fumeuses, tirant poussette,  se sont arrêtées et ont exprimé leur ras-le-bal ; elles se sentent infantilisées par les messages sanitaires à la télévision. Des personnes âgées fumeuses comme non fumeuses, ont exprimé simplement que le monde ne tournaient plus rond. "Qu'on nous laisse tranquilles". "Jusqu'où ça va aller ,". Une seule personne non fumeuse nous a témoigné être contente du décret. Mais elle l'a fait sans hostilité ou agressivité et a dit comprendre le sens de notre action.

Tout le monde était en quête d'informations. Chacun avait envie de s'exprimer sur le sujet, nous l'avons tous senti vivement. A l'évidence, ces personnes n'avaient pas fait l'objet d'un sondage d'opinion ! Et elles ne se sont pas gênées pour donner leur avis et nous engager à poursuivre nos actions. Nous les avons informées du mouvement de protestation générale qui naissait un peu partout en France, à travers de multiple réseaux.

Nous réitèrerons ce type d'action. Informer, proposer d'autres chiffres, recueillir l'avis des petites gens qu'on ne sollicite jamais, voilà comment SPARTACLOP a décidé d'agir et engage tout individu attaché aux libertés à le faire. A Paris et dans sa proche banlieue, c'est dans les quartiers qu'il faut être à l'écoute des gens et élargir le débat.

Pour nous, cette action, quoique très localisée, a été un vrai succès dans sa réception.

Compte-rendu d'action du Collectif RESTONS LIBRES les 9 et 10 février à Niort et La Rochelle

"Samedi, nous avons établi une sorte de permanence à  l'intérieur et à l'extérieur du bar-tabac  La Gitane, à  Niort. Nous avons installé des pancartes, fait signer des pétitions et informé les gens en mettant à  leur disposition une documentation (articles, affiches...).

Dimanche à  la Rochelle et à Niort, nous avons continué à faire signer des pétitions et à  informer les passants en leur montrant les mêmes documents. L'action paye : nous avons recueilli 800 signatures sur le week-end.

Petites phrases entendues :
La rochelle, 10 février :
Un jeune homme de 30 ans : "Fumer, Ca reste quelque chose de personnel. Ce décret, c'est comme s'immiscer dans l'intimité des gens. Quelqu'un qui a besoin d'arrêter il arrêtera tout seul, car les fumeurs sont conscients des risques, il n'a pas besoin d'un décret pour ça. Là, on pousse le bouchon trop loin, il ne faut pas en arriver jusque là"

"Je ne suis pas d'accord avec ce décret, pour celui qui va au travail, il ne peut même pas prendre son café, sa cigarette. Le café, c'est un lieu de rendez-vous."

Niort 9 février :
Lorsque nous présentons le formulaire de délation présent sur le site de certaines associations antifumeurs : "Ca me choque qu'il existe ce genre d'associations"  "la délation, ça  me révolte"; Un jeune : "je me rends compte que je suis un mouton, je suis un Playmobil et le roi c'est Sarko, on ne décide de rien". "On essaie de nous manipuler" .
Un jeune homme : "j'ai vu une pub sur TF1 sur une entreprise de fabrication de cigarettes qui offrait des cigarettes à des jeunes...je n'ai pas bien compris le sens de la pub"

Compte rendu de l'action du collectif RESTONS LIBRES à Périgueux, dimanche 3 février

Le sitting à Périgueux du dimanche 3 Février 2008 devant le bar-tabac Le Lutétia s'est bien passé.

Durant les deux heures et demie de présence, une centaine de fumeurs et non fumeurs nous ont apporté leur signature pour la pétition et nous ont encouragés à continuer.
Monsieur Deleporte poursuit sa résistance et continue à contester : "j'attends toujours de voir arriver dans mon bar les clients non fumeurs qu'on nous avait promis, si ça continue les gens viendront en famille...venez les enfants, ce week-end nous allons voir la mort d'un buraliste" ironise-t-il.

Nous vous joignons l'article de la Dordogne Libre, et celui de Sud-Ouest Périgueux, tous deux parus le 4 Février 2008, ainsi que quelques réactions et réflexions entendues lors de cette manifestation.

Les échos de la rue :

Devant la reproduction d'une affiche allemande anti-tabac de 1937 que nous avons agrandie sur une pancarte, quelqu'un s'arrête et dit avec stupeur :

  • " Ca fait réfléchir et ça fait peur, cela m'interpelle par rapport à ce qui se passe en ce moment ".
  • "La délation a commencé à Villiers le Bel", ajoute quelqu'un d'autre..."le Préfet de Police a incité à  la délation en donnant des primes."
  • "Pourquoi ne pas avoir réagi tout de suite au décret?"
  • "On a péché par naïveté ; on ne l'a pas vu venir, mais c'est un couperet qui tombe sur la profession. On a une perte de 30%de chiffre d'affaires."
  • "On n'a pas à me dire de quoi je dois mourir, ni comment je dois vivre. Je ne peux même pas fumer à l'intérieur de mon établissement,"dit une patronne de bar.

A bientôt, le Collectif.

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