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Rubrique SPARTABLOG, page Chroniques de janvier


Mercredi 30 janvier 2008 : l'appel du Général Spartaclop


Mardi 29 janvier 2008 : IN and OUT, sans manichéisme

Il faut essayer de se garder de tout manichéisme. Non, tous les fumeurs ne sont pas d'affreux sans gêne qui picolent. Non, les non-fumeurs ne sont pas tous de sages et gentils agneaux. Mais bon. Force est de constater, en tous cas pour les cafés de Montreuil que je connais bien, en vraie professionnelle des bars que je suis, qu'il y a bien, dans les cafés désormais, deux camps. L'un, un peu perdu dans une vaste salle, confortablement assis IN, non fumeur. Ca papote doucement. Ca ne rit pas trop fort. Ca mange proprement, C'est habillé sagement en général. Et puis, OUT, il y a les énergumènes. Les fumeurs. Un peu bruyants, bariolés, qui rigolent, qui font des sales blagues, certains un peu paf, d'autres un peu plus. Les OUT, il faut le dire, n'ont pas l'air d'enfants sages. Ils sont plus nombreux que les IN , serrés autour du seul champignon chauffant. Entre les deux, un long corridor, le nouveau " no man's land : le comptoir. Vide. On se croirait dans Astérix : OUT, le village d'irréductibles gaulois braillards,  rigolards et bagarreurs. IN, les Romains, disciplinés, bien rangés. Et entre les deux, les gallo-romains : le patron du bar et les serveurs, qui vont d'un camp à l'autre.

Moi, j'aime mieux les Gaulois.

Samedi 26 janvier 2008 : Les 10 trucs de Spartaclop pour pallier l'envie de fumer tout en faisant une bonne action

Au moment où vous aurez une irrépressible envie de sortir une cigarette, nous vous conseillons plutôt :

  1. De tuer un castor. Vous contribuerez à la reforestation et à l'anéantissement des Scouts de France.
  2. De violer une centenaire. Vous lui redonnerez le goût des plaisirs oubliés.
  3. Si vous préférez violer un castor, c'est votre choix. Mais faites-le dans une zone " violeurs de castors ", afin de respecter les droits des violeurs de caribous.
  4. De hurler en boucle dans l'oreille d'un passant non fumeur la chanson de Sylvie Vartan "l'amour c'est comme une cigarette". Ca le dégoûtera de l'amour, il deviendra fumeur et sera gagné à notre cause.
  5. De manger 5 poireaux et 5 oignons. Vous sentirez plus mauvais qu'un fumeur, mais vous pourrez adhérer gratuitement à la secte des légumophiles.
  6. D'envoyer tous vos vieux vêtements à Roseline Bachelot. Ca vous débarrassera tout en l'aidant à se constituer une garde-robe digne de ce nom.
  7. De filer une baffe au premier morveux qui passe. Pour nous débarrasser des enfants qui sont pires que des cigarettes : ça pue quand c'est petit, ça pollue le silence quand c'est grand, et ça coûte un fric fou .
  8. De vous mettre à sautiller tout en battant des bras. Ca ne sert à rien, mais ça fera un spectacle de rue des plus pittoresques.
  9. D'acheter une croix, de demander à votre meilleur ami de vous clouer dessus et de vous promener sur les Champs-Elysées. Vous ferez beaucoup pour la renommée touristique française.
  10. De partir faire un séjour prolongé au Pôle Nord. Cela vous aidera à vous endurcir en prévision des prochaines relégations hivernales.

Enfin si aucun de ces conseils n'arrive à vous empêcher de fumer, c'est que vous y mettez vraiment de la mauvaise volonté.

Vendredi 25 janvier 2008 : de la pédagogie de la peur

Les paquets de cigarettes l'affirment de manière péremptoire : "fumer tue", ou encore "fumer provoque des maladies graves". On aimerait pouvoir ajouter, dans un souci de  rigueur scientifique : "pas toujours" ou "pas systématiquement". Certains pays, dans leurs mises en garde, ont d'ailleurs choisi le relatif : "fumer peut tuer" ou "fumer peut favoriser des maladies graves". Comme en Espagne " Fumar puede matar ". L'affirmatif catégorique procède davantage d'un esprit de propagande partisan que d'une stricte information sanitaire portant sur les risques encourus, et dont nous n'ignorons pas qu'ils peuvent être réels, tel cet avertissement du Ministère de la Santé aux Etats-Unis : " Cigarette Smoke Contains Carbon Monoxide" (la fumée de cigarette contient du monoxyde de carbone). Mais pour faire peur et être véritablement dissuasif, le message se fait souvent outrancier. Comme cette illustration sur un paquet de cigarettes où l'on voit une bouche largement ouverte sur des dents déchaussées, jaunâtres, aux racines noircies, voire sur plus de dents du tout. Je me demande d'ailleurs dans quelle agence de mannequins ils ont bien pu trouver le modèle. Où si on a fait appel à quelque malheureux pré-moribond extirpé d'un hospice. S'est-il fait rétribuer au titre de son droit à l'image ? Franchement, si parmi tous mes amis fumeurs, j'en avais un seul dont la dentition commençait à ressembler à ça, je l'engagerais vivement à commencer des soins dentaires. Bref, on est bel et bien revenu aux anciennes planches pédagogiques d'autrefois qui illustraient les leçons de morale, comme cette planche datant de la fin du XIXe siècle.

Mercredi 23 janvier 2008 : 14 millions de réfugiés politiques

Si l'Etat et les nouveaux intégristes continuent à vouloir persécuter les fumeurs, et plus largement à traquer les nouveaux déviants sanitaires, je ne vois plus qu'une solution : l'émigration en masse, voire même l'adoption de la nationalité espagnole. Comme autrefois les maçons de la Creuse montant en groupe à Paris, j'imagine 14 millions de fumeurs traçant leur chemin vers le Sud. Peut-être même pourrions nous obtenir le statut de réfugiés politiques. Car il s'agit bien ici de politique, c'est-à-dire de la manière de gouverner et d'envisager l'ensemble des affaires publiques. A travers la chasse aux fumeurs et les appels à la délation, la pénalisation de certains comportements, les interdits et les préconisations hygiénistes serinées en boucle, s'affirme avec plus de force un modèle politique de gouvernance toujours plus contraignant, moralisateur, qui ne sait résoudre les contraintes du vivre ensemble que par la ségrégation et l'exclusion. Il est donc légitime voire nécessaire de s'opposer politiquement à cette conception. La révolte des fumeurs n'en est que l'un des prolégomènes. Reste à espérer que nos amis les Ibères nous accueilleront mieux que nous l'avons fait en 1936.

Mardi 22 janvier 2008 : il est urgent d'interdire de mourir

Aux nouveaux intégristes qui veulent empêcher les fumeurs de fumer, ou bannir totalement la cigarette dans l'intention de réduire la mortalité, nous suggérons d'activer leur réseau lobbyiste auprès des députés afin qu'ils nous concoctent de toute urgence une loi plus générale qui interdirait de mourir tout court. Ainsi plus de problèmes avec les suicidaires, les déprimés chroniques, les agressifs, les chauffards, les ivrognes, les drogués, les pauvres qui se nourrissent mal ou qui meurent de faim... Aménagement possible à la Loi : on les placerait tous en terrasse, comme au zoo, dans des cages. Pour ceux qui persisteraient à vouloir mourir, la loi prévoirait que le corps des contrevenants soit exposé en place publique, dans un cercueil en verre hermétique biffé d'une mention infamante du genre "ci-gît un fumeur récalcitrant". On pourrait, comme autrefois aux exécutions publiques, amener toute sa petite famille, soit pour y dispenser une leçon de morale hygiéniste ("tu vois, tu finiras comme ça si tu ne manges pas ta soupe aux dix légumes"), soit pour leur jeter des tomates (bio bien sûr). Ce serait une manière originale et civique de renouveler le concept de monument aux morts.

Lundi 21 janvier 2008 : 19 jours d'incarcération

19 jours. 19 jours que je n'ai plus mis les pieds dans un café ou un restaurant. En allant au boulot, j'aperçois parfois des petits paquets de fumeurs agglutinés autour de deux malheureuses tables, grelottant sous le parasol ressorti pour l'occasion. Car les patrons des petits bars de quartier n'ont pas les moyens d'investir dans une terrasse chauffée. Quand ils ont une terrasse. Quand ils n'en ont pas, ils bricolent des espaces fumeurs pour pauvres, bric-à-brac de tables bancales et de chaises boiteuses, auxquels il ne manque plus que des braseros faits dans de vieux bidons. Et moi, je suis prisonnière. 19 jours que je ne vois plus la vie qu'à travers ma fenêtre. Je fume deux fois plus, tournant en rond comme un fumeur en cage. Fulminant et fumant devant mon vieux chat. 17 ans qu'il me regarde fumer. Tiens, est-ce qu'il souffre du tabagisme passif lui ? Toujours pas de toux suspecte. Je m'étonne que les nouveaux intégristes n'aient pas encore imaginé une loi visant à protéger nos animaux domestiques. Mais je gage que ça va venir. En vérité je vous le dis, ça ne saurait tarder.

Dimanche 20 janvier 2008 : un peu de poésie dans ce monde de brutes

La cigarette, Jules Laforgue

Oui, ce monde est bien plat ; quant à l'autre, sornettes.
Moi, je vais résigné, sans espoir, à mon sort,
Et pour tuer le temps, en attendant la mort,
Je fume au nez des dieux de fines cigarettes.

Allez, vivants, luttez, pauvres futurs squelettes,
Moi, le méandre bleu qui vers le ciel se tord,
Me plonge en une extase infinie et m'endort
Comme aux parfums mourants de mille cassolettes.

Et j'entre au paradis, fleuri de rêves clairs
Où l'on voit se mêler en valses fantastiques
Des éléphants en rut à des chœurs de moustiques.

Et puis, quand je m'éveille en songeant à mes vers,
Je contemple, le cœur plein d'une douce joie,
Mon cher pouce rôti comme une cuisse d'oie.

Samedi 19 janvier 2008 : la damnatio memoriae toujours d'actualité

Pour ceux qui l'ignorent, la damnatio memoriae (ou " effacement des annales " en latin) était, dans la Rome  Antique, un châtiment qui punissait les crimes contre l'Etat. Le nom de la personne condamnée était interdit dans sa famille, tous ses portraits étaient détruits ou effacés, et toute mention publique de son nom disparaissait. En quelque sorte, c'était aux media d'antan ce que notre buzzer moderne est aux gros-mots. La cigarette de Lucky Luke par exemple, remplacée par un brin de paille, relève de cette pratique. Comme les photos retouchées. Devant les interdictions multiples semées par les anti-fumeurs et la propagande anti-tabac, je me demande s'il ne faudra pas bientôt bannir de tout notre vocabulaire et de nos propos ce qui a trait au plaisir de fumer. Et retoucher toutes les photos des fumeurs les plus célèbres : Bogart mordillant une carotte dans Casablanca, Gainsbourg suçant une sucette à l'anis sur les plateaux de télé…. Alors moi, je suggère aux buralistes de flouter le mot "tabac", comme sur la nouvelle carotte ci-contre , au cas où.

On n'est jamais trop prudent

Vendredi 18 janvier 2008 : clochards, derniers rebelles

Il ne reste plus que nos amis clochards, buveurs et fumeurs impénitents, SDF qui refusent obstinément malgré les préconisations gouvernementales de devenir propriétaires, vagabonds récalcitrants accros à la nicotine et à autre chose, pauvres dérangés de tout poil jetés sur le pavé qui ignorent les droits des non-fumeurs, qui se risquent encore à braver la Sainte Loi. Je les vois, qui fumer sur un quai de métro, qui sur un quai de gare. Et tant les commandos anti-fumeurs de la Maréchaussée que les non-fumeurs intégristes n'osent aller interdire la dernière cigarette à ces condamnés de la vie. Il y a des limites tout de même. Comment faire appliquer la loi à des professionnels du désespoir qui ont répudié les lois sociales ?

Je crois que je vais aller en griller une avec eux un de ces jours, sur un banc du métro, et leur demander ce qu'ils pensent de tout ça. Cette loi anti-tabac, ça doit bien les faire marrer.

Jeudi 17 janvier 2008 : la guerre des terrasses

D'aucuns disent à certains fumeurs frustrés, moroses et déprimés : "Mais attendez l'été : vous aurez enfin les terrasses". Ah. Oui. Mais voilà. Petite mise en situation : il fait un soleil caniculaire. Toute la gent familiale non-fumeuse, père, mère, enfants, grand-mère, a décidé d'aller se rafraîchir dehors . Monsieur commandera un demi. Madame en profitera pour parfaire son bronzage estival. Les moufflets prendront un sirop et iront s'ébattre, si la rue est piétonne, dans les jambes des passants, tandis que bonne-maman tirera de son cabas son éternel tricot. Puis une autre famille non-fumeuse en quête d'air viendra les rejoindre. Arrivent des fumeurs. A supposer que la terrasse soit suffisamment grande pour accueillir les deux bandes rivales, je parie à 100 contre 1 que certains non-fumeurs vont encore se plaindre de recevoir nos bouffées de fumée dans la #~µµ¤. Mais que se passera-t-il si toutes les places sont prises ? Où vont aller les fumeurs pour boire leur coup et fumer leur clope ? Que faire ? J'ai la solution : je suggère que les terrasses soient exclusivement réservées aux fumeurs puisqu'ils sont interdits de dedans et voués au dehors. Ca n'est pas plus absurde que d'interdire les bars fumeurs aux fumeurs. Je suggère donc à nos députés de concocter une loi allant dans ce sens. Immédiatement ! Il y va de la paix sociale. Car moi, je prépare mes gants de boxe.

Mercredi 16 janvier 2008 : un arrière-goût de Vichy

Pas envie de rigoler aujourd'hui. Trouvé sur le site de DNF, Droit des Non-Fumeurs, cet échantillon d'un genre de pratiques qu'on croyait révolues.  La réponse apportée à un non-fumeur pris de doutes est édifiante et se passe de commentaire. Je vous la livre telle quelle (à part les phrases que j'ai soulignées et les passages entre crochets) et vous laisse juge :

"14/12/2007 - Liberté : je suis non fumeur,mais je suis effaré des réactions des non-fumeurs [de] patrick contesenne

[question posée] Je suis non fumeur, mais je suis effaré des réactions des non-fumeurs ; ils sont agressifs, ils dénoncent les fumeurs aux policiers. Je crains que quand l'interdiction prendra effet on assiste à une sorte de chasse aux sorcières. Qu'en pensez vous et c'est quand même une restriction des libertés aprés le tabac ce sera l'alcool, aprés les petits, puis d'autres ...

Réponse
[de DNF]:

Respirer est un droit fondamental, comme manger, boire ou dormir. Fumer n'est pas un droit, c'est une liberté individuelle encadrée par des lois et règlements car le fumeur peut nuire à la santé et au bien être de ceux qui l'entourent.

Il n'est pas anormal, bien que condamnable, que certains non-fumeurs, frustrés par 15 ans de loi Évin bafouée, puissent faire preuve d'une attitude excessive vis à vis des fumeurs, qui en réalité sont aussi des victimes du tabagisme.

Notre site regorge cependant de situations où les non-fumeurs, captifs dans leurs entreprises, ont été mis au placard, voire licenciés, pour avoir osé demander le respect de leurs droits contenus dans le code de la santé publique.

Il n'est pas normal que l'on ait dû attendre 15 ans pour penser enfin pouvoir prendre son café crême sans affronter un nuage de fumée, alors que la loi devait nous en protéger. Le terrorisme de l'enfumage volontaire et inconscient de son entourage doit cesser, et tous les moyens pour y parvenir sont justes.

GA DNF
"

Mardi 15 janvier 2008 : le malheur des uns...

COMMENT SE FABRIQUER UN FUMOIR PERSONNEL

C'est bien connu : le malheur des uns fait le bonheur des autres. Incroyable le nombre de sites qui fleurissent sur Internet pour proposer des "fumoirs homologués" (par qui ? Par l'Etat qui interdit de fumer ?), des "abris fumeurs" type abribus, "sur-mesure", "élégants" (à quand la collection haute-couture automne-hiver 2009 ?), des "cabines" (genre cabines de plage en éponge ?), des "tentes" (tipis, yourtes ????), "kiosques extérieurs" (on pourra aussi y organiser de petits concerts de fanfares), "auvents", "abris simples ou doubles", à "colonne lumineuse" (????). Bref ! l'imagination des fabricants tourne à plein gaz.  A ce propos, illustrateurs talentueux, petit exercice de style : adressez-nous vos dessins les plus créatifs sur le thème "le nouvel abri fumeurs" en fichier joint à spartaclop@free.fr.  Nous nous ferons un plaisir de les publier dans une rubrique spéciale.

Quant à moi, je suggère soit de se confectionner (original et peu coûteux) un petit fumoir perso sur le modèle de la photo ci-dessus, soit de créer des abris fumeurs pour 20 personnes, c'est-à-dire des bars fumeurs.

CQFD

Lundi 14 janvier 2008 : lutte contre l'obésité

Tandis que José Bové fait la grève de la faim pour empêcher les empoisonneurs patentés de nous OGéèmiser du sol au plafond, un petit patron de bar-tabac de Loire Atlantique a commencé une grève de la faim pour obtenir le maintien de lieux fumeurs (cf. article ci-dessous). Si les politiques continuent à rester aussi sourds à certaines revendications et aux protestations des minoritaires-non-entendus, Madame Bachelot et les militants de la minceur pourront jubiler : il n'y aura bientôt plus un obèse, une once de graisse dans notre pays. Les protestataires seront tous morts dans d'atroces souffrances.

Seuls  subsisteront quelques beaux spécimens de  non-fumeurs-non-buveurs-sportifs-mangeurs de carottes. Sauf réaction brutale bien-sûr des fast-food et les vendeurs de sodas. Car il faut bien consommer pour que le monde continue à grossir. Consommer plus pour vendre plus.

Devenir gros en mangeant gras et en relançant la consommation ou mourir mince en protestant ? That is the question !

Soutenons en tous cas notre courageux buraliste qui n'a plus d'autre choix que menacer de mourir pour pouvoir vivre.

Un buraliste en grève de la faim

Vendredi 11 janvier 2007 : ça coince dans les discothèques

Cliquez pour agrandir l'imageLA NOUVELLE TENUE POUR ALLER EN BOITE

Si l'odeur de clope n'a qu'une vertu, c'est celle de masquer les mauvaises odeurs.

Transpiration, aisselles rances, pieds fumés, slips moisis, tout ! La clope masque tout. Certain(e)s en sont déjà à regretter sa bonne vieille odeur,  tant les mauvais relents qu'exhalent certains corps mal lavés après 4 heures de gesticulations frénétiques inondent les pistes. Finie la drague ! Pfuuiiiiit ! Tu pues du cul ! Barre-toi !

Je ne rigole pas. Ils viennent de l'annoncer à France Info. Eh ! oui,  l'enfumage est aussi l'apanage des non-fumeurs. Dieu merci ! Je ne vais plus dans les discothèques. Toute cette dégoûtante dégoulinade ruisselant sur les déodorants bon marché, ça doit doit donner une furieuse envie aux ex-fumeurs d'y repiquer.

Alors pour résoudre ce problème nauséabond, je ne vois qu'une solution : que les fabricants de déodorants inventent de nouvelles fragrances : rollers à bille goût américain, gels détranspirants senteur Havane...

Allez ! Je ne suis pas rancunière : venez fumer chez moi les crados : je fais une boum. On se désodorisera à la nicotine. Quant au goudron, je le garde avec les plumes pour le prochain intégriste qui viendra me bassiner avec la pestilence passive.

Mercredi 8 janvier 2008 : chèque en provision

Tiens : une bonne petite idée d'un Géo Trouvetout spartaclopeur que je vous livre :

Comme c'est un indécrottable fumeur (et pourtant on lui a dit, et redit, et reredit pour son bien que c'était pipi-caca), et un indécrottable rebelle (ce qui aujourd'hui est quasiment devenu synonyme), notre spartaclopeur a décidé de continuer à fumer dans son bar préféré. Quitte à braver la Sainte Trinité anti-spartaclopeuse, c'est-à-dire l'Etat, la Maréchaussée et les Non-Fumeurs-interdisants-qui-font-PFFFFFF-en-battant-de-la-main-dans-la-rue quand un vent malicieux un brin spartaclopeur leur rabat sur la citrouille une bouffée de nos tabagies (vous verrez que bientôt  ils intenteront des procès aux métérologues).

Bref, notre ami, qui est très très grand bien qu'on continue à le traiter comme un moufflet inconscient et un rien débile, sait très bien qu'il risque pire que tous les supplices d'antan, pilori,  roue ou écartèlement : L'AMENDE ! Soit, s'il est pris en flag, il paiera.  Mais, soit qu'il soit joueur, soit qu'il connaisse la loi des probabilités, il s'est dit que la Maréchaussée ne pourrait débarquer comme ça 12h par jour, 7j/7, 365 jours par an. Car il faut bien le dire, il reste encore quelques malfrats à coffrer, et des tas de voyous qui seront bien contents d'échapper à la vigilance de la volaille partie plumer le spartaclopeur.

Alors il a décidé de laisser un chèque de caution de 135 euros à son cafetier préféré, soit le prix de l'amende à régler par ce dernier. Si la police passe et verbalise, le cafetier encaisse le chèque. Si elle ne passe pas, il restitue le chèque à son propriétaire.

Vous me direz que c'est cher payé. Et que vraisemblablement, le type a les moyens. Je vous répondrai que la liberté n'a pas de prix.

Fallait y penser !



































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